Avant Propos

On dirait que l'on est attiré par cette destination. C'est donc la 4ème fois que nous envisageons de partir au Maroc faire un trek avec notre ami Saïd. Pourquoi? Bonne question. Ce n'est pas loin, on a une entière confiance en Saïd et on est quasi assuré de passer de superbes vacances. Conclusion nous voilà rameutant les troupes. Après quelques discussions, emails, et coups de téléphone, nous voici 5 sur la liste. On a décidé Yves de venir marcher un peu. Yves en a parlé au club de marche de son patelin et Odile a été aspirée dans l'aventure. Et puis en en discutant avec le kinenveu (cf. Philippe) l'envie l'a envahi et il a laissé femme et enfants à la maison pour se ressourcer une semaine. Nous voilà donc sur la route de Marrakech.

J-1.
J'ai pris ma journée pour finir de tout préparer. Les sacs sont plus ou moins prêts depuis le week-end dernier. Mais la liste de choses à faire s'étend sur une pleine page. Célian est chez la nounou, c'est le moment d'être efficace. Ce soir il partira chez mamie à la campagne. La petite troupe se retrouve donc pour diner autour d'une bonne pizza (désolé Philippe celle que tu as choisi n'était pas forcément la meilleure, mais originale). Petite nuit, 3h de sommeil ! L'avion étant à 6h du mat, les stupides papiers demandent d'être 3 heures en avance, faites le calcul!

Jour J.
Devinez quoi ! On a fait l'ouverture de l'aéroport, c'est assez space. Si vous voulez c'est un peu l'ambiance de « lost in translation ». Bref tout va bien, Philippe récupère ses billets chez CorsAir qui soit disant avait envoyé le recommandé qui n'est jamais arrivé (et se sont mis les 5€ dans la poche) et nous on a bien nos billets de notre dossier malencontreusement annulé par CorsAir. On a évité la catastrophe, arriver à l'aéroport et nous voir dire; « ben vos noms ne sont pas dans la liste des passagers ». Petit retour en arrière pour vous raconter l'amateurisme de CorsAir. Il y a 3 semaines on s'aperçoit que l'on n'a toujours pas reçu nos billets en recommandé. Je passe un petit coup de téléphone courtois à CorsAir qui me répond pas plus embêté que ça : « ahhh, bonnnnnn. Il y a un petit souci. Votre dossier a été annulé. Vous êtes flexibles sur les dates? Et je tiens à vous dire, je n'arriverai pas avoir les mêmes prix que vous aviez il y a 3 mois de cela. ». Bref il y a 3 mois quand on a pris nos billets chez CorsAir (qui sous loue à Jet4You) le dossier a été rejeté pour faute de paiement (car j'ai utilisé une e-carte bleu), mais CorsAir a omis de me prévenir et a purement annulé le dossier. Problème, j'avais reçu une confirmation par email avec un numéro de transaction bancaire (la provision relâchée qui a invalide mon numéro de carte) et un numéro de dossier. Bref en vitesse on a repris un billet directement chez Jet4You qui était alors 40% moins cher que CorsAir, mais au dessus de notre premier tarif pris 3 mois plus tôt. Et cerise sur le gâteau, plus de places sur le vol du retour, donc nous avons du raccourcir notre voyage d'un jour. Bon on a évité le pire, mais plus jamais CorsAir. [Et pour l'instant toujours pas de réponse à mon recommandé au service réclamation.]

Bon on arrête les lamentations, ce sont les vacances et on va marcher et se vider la tête....Assis par terre, on attend que la police se réveille et ouvre le poste de contrôle. En avant l'aventure....

Note de Philippe: « Les plats traditionaux » - « les cornes de gazelles ne sont pas faites partout pareil. C'est comme les plats traditionaux..... »

Note de Yves: « Le paquebot de Le Pen n'a pas encore été vendu. « Il paraît que c'est Mussolini qui l'achèterait » (lapsus révélateur – il fallait comprendre Berlusconi) ....

Dès notre arrivée à la douane marocaine, on est mis dans l'ambiance. Les douaniers s'amusent à nous faire passer de files d'attente à files d'attente. Ça en est comique. Saïd et Cécile sont là pour nous accueillir. Arrivée au riad on se fait un bon petit déjeuner. C'est vrai qu'il n'est que 9h et on n'a rien trouvé d'ouvert à l'aéroport. Heureusement qu'Odile avait pris son café avant de partir de la maison. Sans café au réveil, il n'y a personne. Le riad est situé dans le quartier des tanneurs. Après avoir un peu discuté avec la mère de Cécile, on prend la carte de Marrakech et nous nous lançons dans les rues de la ville. Nous découvrons la partie moins touristique, c'est sympa. On fini par retrouver la place Djemaa EL'Fna, où nous retournons manger à El Bajah (cf. précédents treks). Et comme on est des ventres à pattes, nous décidons d'aller à la pâtisserie des princes acheter des pâtisseries (étonnant) marocaines pour aller les manger sur la « terrasse » avec un petit thé à la menthe pour se mettre dans l'ambiance. Ceci nous met à l'abri d'une petite rincée (Hé oui il pleut sur Marrakech). La météo n'est pas clémente. Comme on veut visiter un peu, on décide de se rendre à la Medersa Ben Youssef. École religieuse de 800 places regroupant un réseau de 350 cellules de 3x3m. Les intérieurs sont superbes et très décorés en totale opposition avec les cellules spartiales et sans motifs. Pendant la visite, tombe un super orage. Il pleut des cordes. Une fois l'orage passé on décide de rentrer se reposer au riad. 3 h de sommeil ça casse un peu. Le riad sent bon le couscous en préparation. Petite sieste réparatrice au son de la pluie battante dans la cour intérieure du riad. Le diner est délicieux. On discute du tourisme avec Annick (la mère de Cécile). Elle nous raconte quelques anecdotes bien croquantes. Et comme d'habitude on se couche comme les poules.


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Danone - hummm

Oui, oui, il pleuvait

Bon classique

Endroit de méditation

La messe au riad

Superbe travail


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