La journée commence à 6h30 par des cris. Une fois de plus
Célian ne veut pas écouter quand on lui dit de ne pas sauter
de l'échelle pour ne pas s'éclater la tête contre
la barre en métal qui borde la mezzanine. Non seulement Monsieur
n'obéit pas, mais il te regarde bien dans les yeux en faisant sa
bêtise. Bref, ça commence bien. On prend notre petit déjeuner
et en route pour Hammersley gorge. 1 heure de route (de terre), quelques
centaines de mètres à pied et on arrive au fond de la gorge,
où il y a de l'eau. C'est joli, mais bon... 1600km pour ça...
On verra demain si le reste du parc nous éblouit un peu plus.
Nos standards de randonnée sont à la baisse, mais il faut
dire qu'avec Célian, ce n'est pas facile : soit il ne veut pas
marcher, soit il court partout et Magali est sur les nerfs . Il faut dire
qu íl y a de beaux à-pics.
Pic-Nique au milieu du bush et retour à Tom Price. Nous laissons
le monstre dormir en attendant l'heure de la visite de la mine, peut-être
qu 'il sera plus aimable après une petite sieste...Le bus arrive,
on s''equipe tous avec lunettes de protection et casque de chantier, quoi
un PPE. Nous sommes déçus par cette visite: on n'a pas vu
le site d'extraction, pas beaucoup d'explications (ou alors avec un accent
Australien incompréhensible), pas de musée, ni d'échantillons
de minerai. Très en dessous de nos attentes... Seule la visite
de la partie "usine" avec ses kilomètres de convoyeurs
était réellement intéressante. Célian a lui
apprécié, il a même rapporté un caillou et
comme on lui a dit que le minerai est à l'intérieur, il
veut absolument casser ce caillou. De retour au camping, nous essayons
de faire un plongeon dans la piscine mais il fait trop froid! (à
peine 20 degrés et beaucoup de vent, c'est ça les tropiques???).
On se replie donc sur une séance de coloriage et on se réchauffe
avec un petit apéro après la douche. Ce soir, c'est plat
préparé pour les grands et spaghettis sauce tomate pour
Célian, puis pain perdu en dessert. Yum! Au moment d'aller se brosser
les dents, surprises, on voit passer deux ombres dehors. Ce sont deux
kangourous qui sont paisiblement en train de renifler mes chaussures.
On réussit à les carresser et on les suit dans le camping.
Célian est tout excité, comme les deux autres enfants qui
tournent autour d'eux. Finalement, le camping car ce n'est pas mal, je
me dis que ça ferait bizarre de se retrouver nez à nez avec
un kangourou en sortant d'une tente.
Après le rituel du soir,tout le monde au lit. Au programme pour
demain: l'intérieur de Karijini et camping sauvage dans le parc.
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