Mardi 29. 

Réveil encore une fois très matinal, petit déjeuner en pleine nature au soleil, super sympa. On range le camping-car et en route pour Karijini. Le paysage ressemble toujours à celui des deux derniers jours: rien, rien, rien. Ou plutôt: on passe de rien, à des buissons, à rien, à une espèce de savane. Désertique et impressionnant. Il faut vraiment parcourir ces étendues pour en prendre la mesure. Nous avons en gros parcouru 1000km au milieu de nulle-part. On s'arrête dans des "roadhouse"(traduction: station-service / épicerie / boulangerie / restaurant / motel / camping) qui sont espacées d'environ 200km. Donc, arrêt systématique obligatoire pour faire le plein, quelque soit le prix de l'essence et le niveau du réservoir. La première roadhouse est vraiment perdue au milieu de nulle part (genre "Bagdad café" même si nous ne sommes pas sur le bon continent). Et si tu veux t'installer, c'est possible, "help wanted".
En passant devant la cage d'un cacatoes blanc local, Magali est accueillie par un "hello" retentissant. Ce perroquet parle! Nous jouons avec lui, il tend sa patte. Et là on entend : "Have a scratch" et il se colle aux barreaux de la cage pour qu'on lui grattouille la tête. Etonnant.
On reprend la route, dans un paysage toujours aussi désertique. A l'approche de Newman (une vraie ville), on s'arrête à "Capricorn roadhouse" pour déjeuner avec les routiers. 50 mètres après la roadhouse, nous avons la surprise (et oui, on n'avait pas réalisé...) de voir un un panneau indiquant "Tropique du Capricorne". Magali veut absolument être photographiée sous le panneau. On se ravitaille en produits frais à Newman et on reprend la route pour 3 heures avant dárriver dans les collines de Karijini. C'est beau, ça change ENFIN. Ça ressemble un peu à l'Ouest Américain. On passe au Visitor Center de Tom Price pour réserver des places pour visiter la mine le lendemain 14h (Célian rêve de casser des cailloux) et on s'installe au Caravan Park de Tom Price, avec piscine.
Toute la journée, le vent à soufflé, impossible de rouler droit avec le camping car. Pareil au camping. A tel point qu'on doit manger à l'intérieur du camping-car.
21 heures, tous au lit. On a encore dû se fâcher après Célian. Il est vraiment usant en ce moment. Dur, dur les vacances avec un petit monstre. Il n'en fait qu'à sa tête, il répond, léffronté (4 ans 1/2, ça promet à l'adolescence...) Uno, memory, 2 histoires et dodo. Il dort, enfin un peu de calme...