Down Under - Kalgoorlie & the Bush

Mercredi soir
Papi et Mamie ont proposé de garder Celian 4 jours, pour que nous puissions decouvrir l'Australie. Après mûre réflexion, notre choix s'est porté sur la découverte du mythique "Outback" car c'est une destination que nous ne pourrions pas vraiment envisager avec un enfant ("on est bientôt arrivé ?"). Au moins, on n'aura pas acheté un 4x4 pour rien!
En si peu de temps, nous ne savons pas jusqu'où nous pourrons aller et si ce sera aussi sauvage qu'on l'imagine...
Nous décidons de partir en direction de Kalgoorlie (environ 600 km à l'est de Perth).
Nous faisons nos bagages. Comme notre itinéraire sera un peu improvisé, nous prenons une tente et des duvets "au cas où", et remplissons une outre de 20l d'eau ( j'ai bien potassé le Lonely planet et autres brochures, apparemment il vaut mieux être prudent dans ce pays...)

Jeudi
Nous n'avons pas eu le courage de mettre le réveil trop tot (Laurent bosse dur et est fatigué), le temps de déjeuner et de finir de charger la voiture; puis de la décharger car nous avions oublié de vérifier la roue de secours, le cric etc..., et nous quittons la maison autour de 9 heures.
Les premiers 300 km ont lieu dans le "wheatbelt": comme c'est le début de l'automne ici, les blés sont coupés et des moutons paissent dans les chaumes (c'est bien sec, je me demande ce qu'ils trouvent à manger). Pas trop dépaysant pour l'instant... si ce n'est que les villages travers's commencent à devenir assez rustiques...
A 130 km de Perth, une station service a été transformée en...appareil photo. Nous nous arrêtons pour voir de plus près: il s'agit d'un musée de la photographie, hélas fermé le jeudi. Dommage...
Arrêt suivant: Merredin. Il est midi, nous nous arrêtons pour manger une interprétation locale des pâtes a la carbonara (avec des champignons) et nous baladons dans cette petite ville qui nous plait bien. On commence à se sentir dans un autre monde...Nous voyons de gros perroquets noirs avec des tâches rouges sous la queue.

 

 

Le temps passe vite, il faut repartir si nous voulons arriver à Kalgoorlie avant la nuit.
Après Merredin, le paysage change: ca y est nous sommes dans le bush! Différentes sortes de forêt se succèdent: les arbres (Eucalyptus?) à troncs rouges, gris... alternent avec des zones arbustives. Devant nous la route est droite, droite, droite... La conduite serait facile s'il n'y avait ces énormes "road trains", qui comportent jusqu'à 4 remorques. Impressionnant, et pas facile de doubler (surtout par la droite).
Un signe sur la gauche à l'entrée d'une route de terre, indique un point de vue. Nous nous décidons à tenter l'aventure et prenons notre premiere route de terre. Séquence émotion... Nous arrivons au pied d'un tres gros rocher, mais l'accès n'a pas l'air d'être autorisé. Il y a des clotures et quelques véhicules en mauvais état, un hangar. Si vous avez lu "cul de sac" de Douglas Kennedy, vous pouvez imaginer l'ambiance. Maintenant pour moi, c'est séquence frisson... Demi-tour et retour à la route goudronnée.
18 heures, le soleil commence à descendre et la lumière sur les Eucalyptus rouges est splendide. Encore un arrêt photo, puis nous repartons pour arriver à Kalgoorlie avant la nuit (il est fortement déconseillé de rouler à la tombée du jour, ou alors il vaut mieux avoir un véhicule avec pare-choc 'anti-kangourous".

 

 

 

Avant d'aller en ville, nous prenons le chemin du "super-pit": une gigantesque mine d'or à ciel ouvert. (3km de long, 500m de profondeur). Une vision assez incroyable, du bruit, de la poussière. Très impressionnant.
19 heures 30. Il fait nuit, nous arrivons en ville. La rue principale, commercante, Hannan street, est très couleur locale. Beaucoup de bâtiments fin 1800-début 1900, certains avec des balcons. Ca ressemble finalement a l'architecture de l'Ouest Américain. Deux hôtels dans ce quartier sont "recommandés" dans le guide, le Palace hotel et le York Hotel. Nous tentons ce dernier, car il parait plus calme (pas sur un carrefour).
On nous prévient que les sanitaires sont communs, pas grave j'ai envie de faire typique ce soir.
En fait de typique nous sommes servis. Le hall de l'Hotel est assez grandiose (grand escalier, coupole)... la chambre beaucoup moins... mais elle donne sur le balcon. Enfin, c'est propre et le matelas a l'air confortable.
Nous ressortons très vite à la recherche d'un restaurant car ici, on mange généralement tôt. Finalement, le choix étant assez restreint à cette heure "tardive"(20h30!) nous allons manger dans un restaurant ouvert 24heures sur 24 (car les mineurs sortent du travail à toute heure). Il a fait très chaud aujourd'hui, Vite, une bière! Nous testons la XXXX. En gros, l'équivalent d'une Budweiser. Pas génial en tant que bière mais très rafraichissant.
Retour au bar de l'hotel pour une petite pression avec les locaux. Et direction le dodo.
Jusqu'à 2 heures du mat, tout allait bien. Jusqu'au moment où le téléphone de Laurent a sonné et où il a essayé d'expliquer à son interlocutrice qui appelait en fait la maman de Laurent sur un numéro Francais que ce numéro était re-routé sur l'Australie et qu'elle devait rappeler à un autre moment. Vous n'avez rien compris? Pas grâve, vous n'êtes pas les seuls...d'ailleurs la personne qui télephonait non plus, et elle a fini par raccrocher au nez de Laurent. Ca nous apprendra a utiliser Free pour téléphoner pour pas cher de France en Australie...
Ensuite, avec la chaleur, les bruits de la rue et les soucis de boulot, Laurent a tres mal dormi...

 

 

Vendredi
Petit dejeuner, quelques courses pour le pic-nique de midi et en route pour la découverte des Ghost towns et autres sites miniers encore en activité (Or, Nickel...). De Kalgoorlie nous nous dirigeons vers le nord et sortons de la route goudronnée à Broad Arrow, poursuivons sur Ora Banda, et décidons de nous lancer dans une grande aventure: rejoindre Lake Ballard parles routes de terre. Nous notons le kilometrage, pointons tous les croisements et arrivons sans encombre à Rowles Lagoon. Nous croisons en chemin un "Bobtail lizard" ou quelque chose d'approchant, qui déroule sa superbe langue bleue rien que pour nous. Nous décidons de nous ballader un peu autour de ce lac, qui est le seul point d'eau douce de la région (les autres lacs sont salés) et abrite donc beaucoup d'oiseaux... et de mouches. Nous avons l'impression d'être des bovins! Pas très agréable de marcher dans ces conditions, nous retournons donc assez vite nous enfermer dans la voiture. Nous repartons pour Davyhurst où il ne reste quasiment rien de la ville de mineurs du début 1900: quelques briques du grand hotel, des fondations, des gamelles diverses, des morceaux de verre brisé. Nous sommes très étonnés qu'une ville puisse ainsi disparaitre en un siècle à peine sans laisser de traces...
Nous perfectionnons notre technique de chasse à la mouche et mangeons notre sandwich dans la voiture! Maintenant nous devons prendre la direction de Lake Ballard pour aller voir le lac salé, et les sculptures filiformes qui ont éte installées sur ce site.
Au bout d'un certain temps, nous commencons à nous poser des questions: les kilomètres défilent et les intersections annoncées sur la carte ne sont pas au rendez-vous. La route est large, rectiligne... Bizarre, sur la carte il y a des virages... La seule route qui correspond à cette description va en direction de Menzies, sans passer par le lac. Serions nous un peu perdus? Super GPS nous permet de vérifier que cette hypothese est la bonne. Merci TomTom. Nous changeons donc notre programme et poursuivons sur Menzies, tant pis, on ira voir le lac salé demain.

 

 

En arrivant à Menzies, un panneau demande aux conducteurs de camions de bien vouloir "Epousseter les roues de leur véhicule avant d'entrer en ville"!
A Menzies, il n'y a pas grand chose. Un hotel devant lequel stationnent des aborigenes et qui n'est pas conseillé par le Lonely Planet, et la station service - alimentation - snack (à vendre, pour ceux qui voudraient s'installer dans un coin tranquille...). Un grand plein pour la voiture et un coca bien frais pour nous, et c'est reparti en direction de Niagara Dam, où nous faisons deux petites ballades heureusement fléchées (on aurait peur de se perdre sinon). Très beau paysage, nous essayons de chasser les mouches avec les moyens du bord: du répulsif à moustique. Nous pouvons vous confirmer que les mouches apprécient la citronelle!
Il doit être autour de 18 heures, le soleil commence à baisser, il est temps de pousser jusqu'à Kookynie où nous prévoyons de passer la nuit au Grand Hotel (recommandé dans les guides). Nous arrivons à Kookynie, c'est de plus en plus le milieu de nulle part. Le "village" se réduit à 2-3 maisons / cabanes / mobile homes. Pas trop dur de trouver l'hôtel, devant lequel stationnent deux véhicules "chargés" d'aborigènes: Une voiture avec (grosses) femmes et enfants (malingres et sales). Comment tiennent-ils tous dedans? Mystère... Un pick-up avec les hommes. Tous viennent faire leurs "courses" à l'hôtel-country pub-épicerie. Ces populations font peine à voir, on se croirait dans un pays en voie de développement. Nous nous demandons ce que mangent les gens ici. Il n'y a pas de produits frais, simplement du pain de mie, des chips, des conserves... et de la bière.
Laurent va demander si nous pouvons avoir une chambre pour la nuit. Pure formalité, car il n'y a pas abondance de touristes, Je m'imagine déjà prenant une bonne douche rafraichissante, puis savourant une bière dans ce lieu si typique. Laurent revient à la voiture: les propriétaires de l'hôtel n'ont visiblement pas envie de bosser ce soir et refusent de nous loger!
Nous avons deux possibilité: au moins 50km de route de terre jusqu'à Léonora, à la tombée de la nuit, ou alors camping à Niagara Dam. Nous votons pour le camping, tant pis pour la douche et vive les lingettes.
Le repas sera donc le suivant: tacos et sauce tomates, avec heureusementla fameuse bière tant fantasmée, mini babybel, et pomme. Un peu frugal, mais la vue est belle et les mouches enfin couchées. On étrenne la tente pop-up (merci décathlon) et au dodo. On verra bien demain matin si on arrive à la replier!

 

 

Samedi
Lait chocolaté froid au petit déjeuner. Aie, on n'a pas lu l'étiquette, c'est du lait de soja. Pas génial...et pas si facile le pliage de tente 2" Decathlon avec du vent!
En route pour Léonora. Deux kangourous bondissent devant la voiture en quelques kilomètres. Ce sont les premiers kangourous vraiment sauvages que nous voyons vivants (Leurs congénères réduits en cadavres jonchent le bord des routes). Génial! comme quoi il faut vraiment faire attention à ces animaux aux heures fraîches.
Nous apercevons ensuite de grans oiseaux: des vautours qui ont trouvé un cadavre d'émeu. Nous essayons de nous approcher mais ils sont très farouches et s'envolent sans que nous ayions pu dégainer les appareils photos.
Nous refaisons encore un plein à Léonora, achetons des chips pour midi (ca change des tacos) et allons à Gwalia. Encore une ville minière, avec un musée très intéressant. Nous visitons ensuite la Ghost town qui a été préservée. Cette ville de 1500 personnes a été littéralement désertée en 3 semaines fin 1963, à la fermeture de la mine. Les barraques en tôle ont éte préservées ou remises en état, c'est un peu "disneyland" (il y a quelques rajouts certainemet discutables d'un point de vue historique), mais en même temps très intéressant et émouvant. Bref, nous recommandons la visite de Gwalia.
Un émeu a eu la bonne idée de venir se balader sur le site pendant que nous visitions. Laurent le rabat vers moi. J'ai l'oeil collé à l'appareil photo. Impressionnant de faire des images au 300mm tandis que l'émeu s'approche tout près de moi. Heureusement qu'il n'est pas aggressif!

 

 

Nous reprenons la route en direction de Menzies, un arrêt à la station service pour remplir une nouvelle fois le réservoir, une petite glace et un coca bien frais et nous nous élançons enfin vers Lake Ballard. J'ai mal à la tête et m'endors tandis que Laurent fonce sur la route de terre. Je ne vois donc pas les 54km passer. Le site est somptueux: terre rouge, lac désséché, et les statues filiformes qui se dressent comme des mirages. Nous grimpons sur une espèce d'île (il n'y a pas d'eau) pour avoir une vue panoramique sur le lac. Superbe. Le sel crisse sous nos pieds. Il fait 35C et on a límpression de marcher sur un sol gelé. Etrange sensation...
Et même dans ce site recommandé dans tous les guides, il n'y a personne! Juste un couple agé qui s'est installé pour camper et regarde la vue du fond de leurs fauteuils pliants.
Nous serions bien restés sur le site quelques temps encore, mais nous voulons dormir à Kalgoorlie ce soir (un vrai lit et espérons un vrai repas, y'en a marre des chips!) et il faut compter environ 2 heures. Nous reprenons donc la piste en sens inverse. Nous voyons une vache le long de la route, puis une autre et en regardant bien des troupeaux disséminés dans le bush. Je n'aimerais pas en rencontrer une en arrivant à 90 km/heure... Nous ralentissons donc considérablement et sommes très vigilants. Laurent dit qu'il n'a pas vu de vache à l'aller, elles dorment sûrement à l'ombre aux heures les plus chaudes de la journée...
Arrivée à Kalgoorlie vers 19 heures, on prend une chambre au Palace Hotel. Alors là, si on a deux conseils à vous donner c'est:
1 - Prévoir un duvet -5C car le systeme de climatisation fonctionne extrêmement bien. Ce vieil hôtel est équipé d'une climatisation générale, pas possible de régler individuelleemnt dans chaque cellule (pardon, chambre ...). Nous devions être en début de circuit et il faisait vraiment froid dans la chambre (j'ai dormi avec fourrure polaire et chaussettes!!!)
2 - Prendre une chambre "de Luxe" sur balcon car sinon, c'est franchement spartiate.
Néanmoins, la douche était chaude et après s'être un peu requinqués nous avons fini par décrocher une table au restaurant de l'hôtel (qui était complet, apparemment ça doit être l'un des meilleurs restaurants de la ville). Cadre super sympa, le restaurant est à l'étage et nous étions sur la terrasse. Repas correct mais pas inoubliable (nous sommes des Français trop gâtés, il faut revoir notre niveau d'exigence) mais la bouteille de vin blanc nous a mis de fort bonne humeur. Au lit à 22h30, même pas en le courage d'aller picoler au pub avec les gens du cru.

 

 

Dimanche
Vrai petit déjeuner ce matin, mais j'ai trouvé le moyen de me retrouver avec un café noir alors que j'avais commandé un Latte. Je me demande bien comment j'ai pu prononcer "Latté" pour que la serveuse comprenne "black"!
Nous avons l'intention de faire un détour (conséquent) pour rentrer sur Perth et de passer par "Wave Rock". Pendant que Laurent fait le plein, je potasse la carte et réalise qu'il y a une route de terre qui permet de rejoindre "Wave Rock". La légende indique une route facile pour 4X4 (verte). Au vu de notre expérience de 3 jours, les "Dirt road" sont finalement tout bêtement des routes sans goudron, larges et très pratiquables. 300km de "dirt road" ne nous font (presque) pas peur... C'est décidé nous nous lançons sur la Holland Track pour aller de Coolgardie à Hyden. Par sécurité, nous téléphonons à Anick et Jean-Louis, pour les informer de notre itinéraire. Comme ça, si nous tombons en rade, ils sauront où envoyer les équipes de secours... J'ai oublié de préciser: au cours de notre périple, les portables n'ont fonctionné qu'à Kalgoorlie mais dans aucun des villages de l'outback. Il y a pourtant des relais, mais ca ne doit pas être du GSM.
Nous trouvons l'entrée de la piste à la sortie de Coolgardie. Comme prévu, la route est très pratiquable, nous pouvons rouler autour de 90 km/heure. Nous notons très studieusement le kilométrage à chaque embranchement et faisons quelques arrêts pour admirer le paysage. Nous nous arrêtons longuement à Victoria Rock, un gros rocher au milieu de la forêt. Nous grimpons ce rocher et très vite la voiture est cachée par la végétation. Nous prenons des points de repère mais je ne suis pas très rassurée. Du sommet nous voyons de la forêt à 360 degrés et à perte de vue. Seule la route rectiligne coupe l'immensité, Cela donne le vertige, c'est vraiment trop vaste pour que je me sente à l'aise.
Des petits lézards avec une grande queue habitent cet endroit. Ils sont très drôles quant ils se mettent à courir: en effet leurs pattes arrière sont plus longues que celles de devant (on dirait des pattes de grenouille), ce qui fait qu'ils courent les fesses en l'air!
Quelques kilomètres après Victoria Rock, le sol devient sablonneux mais la piste reste très bonne. Nous guettons les km au compteur car nous allons devoir quitter la piste principale pour prendre l'embranchement de la Holland Track. Nous arrivons à l'embranchement où nousattend une sacré surprise: la Holland Track est de la largeur de la voiture, avec des ornières. Il reste encore 200km à parcourir jusqu'à Hyden... Je m'engage néanmoins; Laurent se dit que ça va peut-être s'élargir un peu plus loin... Je n'ai pas fait 20m que je serre trop à gauche (je rappelle que mon volant est à droite) et raye la voiture dans les broussailles. Bouhouhou... Je passe le volant à Laurent car je ne me sens vraiment pas à la hauteur de la situation. Et j'ai les pétoches! Je me sens toute petite dans cette immensité, je veux faire demi-tour. ..
Quelques centaines de mètres plus loin, Laurent se range à mon avis. Nous faisons demi-tour et retournons jusqu'a l'embranchement. Nous potassons la carte et réalisons que nous aurions dû prévoir d'aller à Hyden par la route principale, qui y va aussi même si elle est moins directe. Nous indiquons notre changement d'itinéraire sur un papier que nous fixons au panneau situé à l'embranchement ... et repartons sur la route principale... pour quelques km seulement. Je ne me sens vraiment pas tranquille et insiste pour faire demi-tour et retourner à Coolgardie. Laurent se range finalement à mon avis, et nous voilà repartis en sens inverse.
Bilan de l'opération: plus de 200km "pour rien" (enfin, pas vraiment, car la balade était superbe), sans rencontrer un seul véhicule. Nous avons vraiment pris la mesure de l'immensité de ce pays.
Il est déjà 14 heures, et il reste 600 km pour rentrer à Perth par la route goudronnée...
20 heures, les derniers rayons de soleil illuminent les gratte-ciel de Perth, le périple est terminé.

 

Laurent et Julie, on a bien pensé a vous en faisant cette photo.
Les droits sur cette photo vous appartiennent.